les portes du soir
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Gilles de Rais

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Gilles de Rais Empty Gilles de Rais

Message par séphirot Jeu 13 Avr - 11:22

je vous fait grace de sa bio, de toute façon ça rentre pas!
Nous pouvons situer approximativement la date des premiers crimes vers les années 1432 - 1433.
En l'année où Jean de Craon, seigneur de Suze, aïeul de Gilles de Rais décéda c'est à dire le 15 novembre 1432, la folie meurtrière de ce dernier commença.
Il dit avoir pour son plaisir et selon sa volonté fait tout le mal qu'il pouvait.
Tels des monstres assoiffés de sang, les demeures du maréchal de France se refermèrent comme des mâchoires sur de jeunes garçons qui avaient eu le malheur de demander l’aumône .
Vers 1432, Jeannot Roussin âgé de neuf ans disparaît alors qu'il gardait des bêtes.
Jeanne, veuve d'aimery Eolin se plaint de la disparition de son fils de 8 ans.
Disparition de l'enfant d'Alexandre Chastelier.
Chaque fois un même personnage est évoqué, il est vêtu d'un long manteau noir et d'un voile sur le visage, lors du procès, ce personnage sera reconnu comme Gilles de Sillé, compagnon de Gilles de Rais .
Un second personnage doit être évoqué, il s’agit de Poitou qui entra au service de Gilles de Rais comme page et qui sera en 1437, chambrier du maréchal, il est alors âgé de moins de 20 ans.
Il égorgera souvent les victimes pour son maître.
Un troisième personnage, le parisien Henriet Griard entre au service de Rais, il sera mis au courant des agissements du maître par Poitou.
1437, Gilles de Rais se retire après une carrière militaire exceptionnelle, maréchal de France, compagnon de Jeanne d'Arc, il goûte au repos dans son château de Machecoul.
En octobre 1437, Gilles de Rais demande à Gilles de Sillé d'enlever d'une tour proche de la salle basse de la forteresse les ossements de quarante enfants et de les brûler.
Lors du procès, Henriet et Poitou déclare se souvenir d'avoir livré chacun une quarantaine d'enfant, avant de les assassiner pour assouvir des sodomitiques passions.
Il est dit qu'avant de perpétrer ses débauches sur lesdits garçons et filles et afin d'empêcher leurs cris, et éviter qu'ils soient entendu, ledit Gilles de Rais les a parfois accrochés avec ses propres mains, ont parfois les fit accrocher par le cou par d'autres, avec des cordes ou des crochets dans sa chambre. Puis il les relâchaient, les soulageant, les assurant qu'il n'a pas voulu leur nuire ou les blesser, mais au contraire, il prétendait vouloir seulement jouer avec eux. Et de cette manière, il les faisaient arrêter de pleurer.
Gilles de Rais faisait démembrer les enfants par des complices, parfois exposait les entrailles à l'air libre ou écrasait les têtes à l'aide d'une massue armée de clous.
La vue du sang portait le Maréchal de Rais au plus haut degrés de l'excitation sexuelle.
Poitou confirma lors du procès qu'il ne perdait rien de l'agonie de ses victimes.
Août 1438, le fils de Jean Fougere disparaît, il était âgé de 12 ans.
En septembre, les fils de Peronne Loessart âgé de 10 ans et de Jean bernard, 12 ans disparaissent.
Octobre 1438, Perrot Dagaye âgé de 10 ans ne donne plus signe de vie.
Après que ledit Gilles de Rais ait commis ses débauches horribles et ses péchés de chair avec lesdits garçons et filles, il les a tués immédiatement , les rendant coupables de leur propre mort.. parfois ils ont été décapités, parfois leurs gorges ont été tranchées, parfois ils ont été démembrés et parfois leurs cous étaient cassés avec un bâton de bois .
Il n'est pas certain que le viol fut de mise mais plutôt l'accomplissement d'une jouissance devant les supplices des enfants.
En outre, il est dit que ledit Gilles de Rais a parfois commis ses plaisirs avec lesdits garçons et filles avant de les blesser, mais c'était rare; d'autres fois, il les sodomisaient après les avoir accroché ou avant d'autres blessures; d'autres fois encore, après leur avoir tranché la gorge, il se masturbait sur les veines du cou ou de la gorge, et sur le sang giclant ; d'autres fois encore, ils les violaient alors qu'ils étaient dans la langueur de la mort à condition qu'il y ait encore quelle chaleur dans leurs corps.
Lors du procès, Gilles précisa qu'il avait plus de plaisir au meurtre des enfants, à voir séparer leurs têtes et leurs membres, à les voir languir et à voir leur sang, qu'à les connaître charnellement.
Franchissons une nouvelle étape dans l'horreur :
Quand les enfants furent morts, il les embrassait et ceux qui avaient les plus belles têtes et les plus beaux membres, il les donnait à contempler, et il faisait cruellement ouvrir leur corps et se délectait de leurs organes intérieurs.
De plus, dit il, quand les enfants mouraient, il s'asseyait sur leur ventre et il prenait plaisir à les voir mourir et il en riait ...
A la fin de cette orgie, les serviteurs nettoyaient les salles du château de ce jeune sang frais tandis que Gilles de Rais allait se reposer.
Les cadavres étaient ensuite brûlés dans une vaste cheminée.
Le 14 mai 1439, un nouveau personnage entre en scène, il s'agit du père Francisco Prelati.

Les 3 évocations du démon Barron
Francisco Prelati
Désespéré de ne pouvoir trouver un alchimiste digne de ce nom pour pouvoir combler ses colossales dettes, Gilles de Rais fit la connaissance grâce à Eustache Blanchet, moine défroqué, de François Prelati .
D'après sa déposition lors du procès, Prelati naquit à Monte catini, dans le diocèse de Lucques.
Il entreprit des études religieuses et reçut la tonsure cléricale.
Pourtant il s'adonna à la géomancie sous l'influence du médecin florentin , Jean de Fontanel.
Ces derniers firent selon la légende apparaître bon nombre de démons, en échange de quelques poules et d'hirondelles.
Devant un tel pouvoir, Blanchet fut persuadé que Prelati était l'homme de la situation et décida de présenter cet étrange jeune homme à son maître.
Nous n'avons aucun renseignement sur son aspect physique, nous pouvons penser qu'il était âgé de 22 ans ou 24 ans lorsqu'il arriva le 14 mai à Tiffauges en compagnie de l'escorte qu'avait envoyé le Maréchal de Rais.
Par son intelligence, et sa beauté sans doute, il conquit très vite le coeur et le corps de Gilles de Rais.
Devant l'inévitable faillite du maître des lieux, Prelati était l'homme de la providence, mais aussi celui qui allait précipiter Gilles de Rais vers les gouffres de l'enfer.
Pour l'obtention de richesses et d'or, Prelati procéda par 3 fois à l'évocation du démon Baron en présence de Gilles de Rais.
Bien sûr, le démon ne se présenta jamais devant un seul témoin, ce ne fut qu'en face de Prelati que Baron voulait apparaître ...

La grande évocation de Tiffauges
Au début de l'été 1438, peu avant minuit, Gilles de Rais et Prelati, aidés de Gilles de Sillé, d'Eustache Blanchet, d'Henriet et de Poitou ses complices, tracèrent par la pointe d'une épée plusieurs cercles où ils inscrivirent des croix et des caractères en formes d'armoiries. Dans des pots de terre à l'interieur du charbon brûlait , sur lequel ils jetèrent de l'encens, de la myrrhe et des grains d'aloes.
Prelati aurait eu en possession à ce moment précis un étrange livre relié de cuir noir, avec une partie en papier et l'autre en parchemin que lui aurait offert un certain Breton .
Prelati se place au centre du cercle et prononce la formule du livre :
Je vous conjure Baron, Oriens, belial, Belzébuth, par le père et le fils et le saint esprit, par la vierge marie et tous les saints apparaître ici en notre présence afin de vous entretenir avec nous et de faire notre volonté.
Ils ouvrent les quatre fenêtres de la grande salle inférieure du château de tiffauges, deux heures se passent, rien ... Baron n'apparaît pas. Sur Ordre de Rais, le lendemain soir, prelati répéta l'opération.

L'évocation de Bourgneuf
En compagnie de Gilles de Rais, Prelati et Poitou le chambrier se rendent dans un pré, non loin d'une vieille maison inhabitée, à environ un kilomètre de Tiffauges, dans la direction de Montaigu. Ils portent une nouvelle fois de l'encens, une pierre d'aimant et toujours cet étrange livre de cuir noir. Ils dessinent une fois de plus un cercle et des signes à l'aide d'un couteau selon les indications du livre.
En dépit de l'interdiction de Prelati, Poitou se signe secrètement, les invocations commencent, le chambrier entendra plusieurs fois le nom de Baron, ils restent tous une demi heure.
Tous relatèrent le fait qu'une violente averse débuta lorsqu'ils pénétrèrent dans le cercle, il s'éleva un vent violent et une obscurité si grande après l'échec du cérémonial qu'ils eurent du mal à rentrer au château.
Devant ce second échec, Prelati demandera à Gilles, un pacte le liant avec l'enfer.
Viens à ma volonté et je te donnerai tout ce que tu voudras, excepté mon âme et l'abréviation de ma vie.
Les historiens ne sont pas d'accord quant à la date de rédaction de l'acte, pour certains il fut rédigé après cette seconde évocation, pour d'autres bien avant. Il convient de remarquer que désormais Gilles de Rais vient d'entrer de plein pied dans le satanisme, il a signé un pacte démoniaque de son sang.

L'évocation du Serpent
En une date indéterminée, personne ne sera capable de la préciser lors du procès, Prelati fit seul une évocation ou Baron lui serait apparu. Il lui demande des richesses au nom de Gilles, le démon accepta la demande et lui procura une grande quantité d'or en lingot.
Au courant de la réussite, Gilles de Rais veut voir cet or, tous deux se dirigent vers sa chambre mais à ce moment précis, Prelati hurle à Gilles de ne pas pénétrer dans ce lieu, un grand serpent de couleur verte, de la grosseur d'un chien est apparu.
Gilles se sauve pour aller prendre un crucifix contenant une parcelle de la vraie croix, revient et se présente à l'entrée de la chambre.
Prelati, lui explique qu'il n'aurait pas du faire prendre la croix , Gilles pénètre dans la chambre et ne peut constater que le tas de lingots d'or n'est qu'une sorte d'oripeau, une feuille de laiton, à laquelle il ne toucha point.
Ces trois évocations ont un point commun, elles réunissaient à chaque fois le Maréchal de Rais et Prelati. Le démon Barron apparut selon Prelati bon nombre de fois, mais bien sûr sans jamais aucun témoin. En août 1439, lors d'une évocation le démon lui aurait donné une poussière noire sur une pierre d'ardoise.
Gilles de Rais l'aurait porté plusieurs jours dans une boîte d'argent mais il s'en serait débarrassé, s'apercevant qu'elle ne lui serait d'aucun profit. A chaque fois, Prelati usa de la naïveté, de la confiance de Gilles de Rais.
En Novembre 1439, Prelati prétend que Baron à demandé à Gilles de donner à manger en son nom à trois pauvres dans trois grandes fêtes de l'année. Gilles ne le fit qu'une fois à la Toussaint, pour Prelati c'était la cause pour laquelle Baron refusait d'apparaitre en présence de Gilles, une fois de plus l'escroc profitait de la crédulité de son maître. Pourtant Gilles veut faire apparaître Baron, il ira même jusqu'à mettre dans un verre en présence de Poitou, le coeur et la main d'un jeune enfant ...
Les disparitions s’accélèrent, de nombreux paysans ne peuvent que constater la disparition de leurs enfants. Gilles de Rais continue inlassablement ces crimes, il lui faut à tout prix trouver le moyen de faire de l'or, au bord de la faillite, il va commettre l'erreur qui le mènera au bûcher.
Le 15 mai 1440, à la tête de soixante hommes, il pénètre en l’église de Saint Mermorte, brandissant une hache, il hurle et injurie Jean le Ferron auquel il a vendu la chatellenie de Saint Etienne de Mermorth.
Gilles de Rais a commis l'irréparable.
Il a violé le privilège ecclésiastique et plus grave par cette action il vient de provoquer le Duc de Bretagne.
Constatant cet acte terrible, Gilles veut rencontrer Jean V, sur le chemin il demandera à Prelati d'invoquer le démon Barron, ce dernier en l'absence de Gilles se présente recouvert d'une cape violette et confirme que Gilles reviendra sain et sauf ...
Pendant ce temps, une enquête secrète est déclenchée par l’évêque de Nantes et chancelier de Bretagne, les résultats de l'enquête sont désastreux pour Gilles, la rumeur publique l'accuse de tout.
Devant cet état de fait, le Duc de Bretagne décide d'en finir avec le jeune maréchal.
Le 24 août, le Duc autorise son frère, officier du Roi à prendre le château de Tiffauges où est retranché Gilles de Rais et ses complices.
Fin août 1440, la justice civile prend la décision de procéder à l'arrestation de Gilles en vertu des éléments de l'enquête.
Lors de l’affaire Gilles de Rais, le procès ecclésiastique représenté par l’évêque et le vice inquisiteur durera plus d’un mois, le procès civil sera dirigé par Pierre de l’hospital en seulement 24 heures.
Le 13 septembre 1440, Gilles est cité devant le tribunal ecclésiastique, il est accusé de meurtres d'enfants et d'avoir pactisé avec le démon. Le maréchal est arrêté en compagnie de ses complices, Poitou, Eustache Blanchet et le sorcier Prelati. Sur le chemin de la prison de Nantes, Henriet tentera de se suicider en s'ouvrant la gorge.
Incarcéré dans un vaste appartement à Nantes, Gilles attends entre deux prières le jugement de la cour séculière pour répondre des meurtres d’enfants et de la violation du privilège ecclésiastique.
Peut être pense t’il échapper à la justice grâce à son statut, ses rangs et ses titres, que valent ces rumeurs fassent à un maréchal de France ?
Le 19 novembre 1440, les débats s’ouvrent , 49 articles forment l’acte d’accusation.
Gilles ne reconnaît pas la cour comme compétente et vocifère à ses juges les sobriquets de ribauds et de simoniaques.
Les plaignants se succèdent accusant gilles d’être le responsable de la disparition de leurs enfants, on parle à ce moment précis d’évocations de démons.
Le 15 Octobre 1440, coup de théâtre, Gilles accepte la compétence de la cour et reconnaît ses crimes à l’exception de l’evocation du démon.
16 Octobre 1440, témoignage de Prelati.
17 Octobre 1440, Témoignage de Blanchet, d’Henriet et de Poitou.
20 Octobre 1440, les juges demandent la torture pour Gilles de Rais.
21 Octobre, Gilles parlera mais ne veut pas subir la torture.
Confession de Gilles de Rais, Prelati et Gilles de Rais avouent les évocations de démons.
Il implore le pardon de Dieu et s’excuse auprès des enfants qu’il a honteusement torturé.
Le 23 Octobre , la cour prononce la condamnation à mort de Gilles et de ses complices Poitou et Henriet.
Le 25 Octobre c’est au tour de la cour ecclésiastique de condamner à mort Gilles de Rais pour évocation de démons et d’avoir perpétré le crime et le vice contre nature selon la pratique sodomite.
Gilles de Rais supplie à genoux selon la proposition de l’église d’être réincorporé dans cette dernière.
Gilles demandera d’être brûlé avant ses serviteurs poitou et henriet eux aussi condamnés à mort, on lui accordera cette grâce.
Le 26 Octobre 1440, gilles est pendu et ensuite livré aux flammes, on retirera son corps ensuite pour qu’il soit enterré par quatre ou cinq dames de Grand état.
Le corps de Gilles de Rais sera déposé en l’église de Notre Dame du Carmel de Nantes. 350 ans plus tard, les révolutionnaires détruiront son tombeau.

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